Poèmes de Willyloge
+6
adou
kryss
necro
Denicheur
Loli
willyloge
10 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Poèmes de Willyloge
L’ECRITURE
Douce thérapie
Pour me garder en vie
L’écriture
Mettre les maux en mots
Du mal de mon cerveau
L’écriture
Celle qui s’inscrit au fil des lettres
En s’écoulant de tout mon être
L’écriture
Le sang qui coule de mes veines
Est remplacé par ces écrits de peines
L’écriture
Juste un petit intermède
Quand je ne trouve plus d’aide
L’écriture
Ma douce et fidèle compagne
Dans mon univers de bagne
L’écriture
Seul lien qu’il me reste
Avant le monde céleste
L’écriture
Que ferais-je sans toi
Qu’errer sans un toit
L’écriture
Comme unique déversoir
De mes plus grands désespoirs
L’écriture,
Comme unique langue
De mes sentiments exsangues
L’écriture
Témoin muette et silencieuse
De mes douleurs anxieuses
L’écriture
Toi qui m’emmènes vers d’autre contrés
Que je n’avais jamais exploré.
L’écriture,
Être comme un arc en ciel
Dans mon domaine existentiel.
L’écriture
J’aimerais me servir de toi
Qu’à autres chose de mon choix.
L’écriture,
Pouvoir aussi faire des écrits
Des petits bonheurs de la vie.
L’écriture
M’en servir dans le futur
Sans aucune rature.
WøLø
17/01/2013
Douce thérapie
Pour me garder en vie
L’écriture
Mettre les maux en mots
Du mal de mon cerveau
L’écriture
Celle qui s’inscrit au fil des lettres
En s’écoulant de tout mon être
L’écriture
Le sang qui coule de mes veines
Est remplacé par ces écrits de peines
L’écriture
Juste un petit intermède
Quand je ne trouve plus d’aide
L’écriture
Ma douce et fidèle compagne
Dans mon univers de bagne
L’écriture
Seul lien qu’il me reste
Avant le monde céleste
L’écriture
Que ferais-je sans toi
Qu’errer sans un toit
L’écriture
Comme unique déversoir
De mes plus grands désespoirs
L’écriture,
Comme unique langue
De mes sentiments exsangues
L’écriture
Témoin muette et silencieuse
De mes douleurs anxieuses
L’écriture
Toi qui m’emmènes vers d’autre contrés
Que je n’avais jamais exploré.
L’écriture,
Être comme un arc en ciel
Dans mon domaine existentiel.
L’écriture
J’aimerais me servir de toi
Qu’à autres chose de mon choix.
L’écriture,
Pouvoir aussi faire des écrits
Des petits bonheurs de la vie.
L’écriture
M’en servir dans le futur
Sans aucune rature.
WøLø
17/01/2013
willyloge- Poète
- Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Re: Poèmes de Willyloge
«Souvenir»
S’engager sur un chemin,
Comme on prendrait un train.
Tête et cœur dans les nuages,
Sans billet et nul bagage.
En espérant en cour de route,
Que le destin nous déroute.
Nous offrant comme surprise,
Un amour au gout cerise.
Muser dans les champs de fleurs,
Ou se mélange toute les senteurs.
Vouloir cacher l’amour naissant,
Loin des regards des passants.
S’enlacer au soleil couchant,
Comme le ferait nos deux amants.
Ressentir dans leur transport,
La communion de deux corps.
Et se séparer le lendemain,
Reprenant chacun son chemin.
Se promettant d’être sage,
Gardant en tête ces images.
Qui les jours de désespoir,
Rejailliront de leurs mémoires.
Et les feront alors sourire
Comme seule le font les souvenirs
WL
10 juillet 2011
S’engager sur un chemin,
Comme on prendrait un train.
Tête et cœur dans les nuages,
Sans billet et nul bagage.
En espérant en cour de route,
Que le destin nous déroute.
Nous offrant comme surprise,
Un amour au gout cerise.
Muser dans les champs de fleurs,
Ou se mélange toute les senteurs.
Vouloir cacher l’amour naissant,
Loin des regards des passants.
S’enlacer au soleil couchant,
Comme le ferait nos deux amants.
Ressentir dans leur transport,
La communion de deux corps.
Et se séparer le lendemain,
Reprenant chacun son chemin.
Se promettant d’être sage,
Gardant en tête ces images.
Qui les jours de désespoir,
Rejailliront de leurs mémoires.
Et les feront alors sourire
Comme seule le font les souvenirs
WL
10 juillet 2011
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
Re: Poèmes de Willyloge
C’EST ÇA
C’est ça qui fait de moi une ombre,
Qui vit en exil dans ce monde.
C’est ça qui fait ma vie
Dans un mortel ennui.
C’est ça qui m’est normal
Dans une vie banale.
C’est ça qui me fait souffrir
À m’en faire mourir.
C’est ça qui me fait mal
Et cela m’est vital.
C’est ça que j’ai compris
Dans ce que j’ai appris.
C’est ça qui fait ce que je suis
Devant vous aujourd’hui.
C’est ça qui me fait pleurer
Chaque fois que j’en ai assez.
C’est ça qui me fait de la peine
Moi qui voulais dire « je vous aime ».
C’est ça que je ne m’excuse pas
Et qui me laisse en plein émoi.
WøLø
C’est ça qui fait de moi une ombre,
Qui vit en exil dans ce monde.
C’est ça qui fait ma vie
Dans un mortel ennui.
C’est ça qui m’est normal
Dans une vie banale.
C’est ça qui me fait souffrir
À m’en faire mourir.
C’est ça qui me fait mal
Et cela m’est vital.
C’est ça que j’ai compris
Dans ce que j’ai appris.
C’est ça qui fait ce que je suis
Devant vous aujourd’hui.
C’est ça qui me fait pleurer
Chaque fois que j’en ai assez.
C’est ça qui me fait de la peine
Moi qui voulais dire « je vous aime ».
C’est ça que je ne m’excuse pas
Et qui me laisse en plein émoi.
WøLø
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
Re: Poèmes de Willyloge
À Mélissa
Voilà, elle est partie
Sa vie s’en est enfuit,
Par un petit matin
Elle nous a lâché la main.
Pour un avenir plus radieux,
Mais pas ici, dans les cieux.
Envole toi mon ange
Sans que rien ne te dérange
Tu es désormais libre
En parfait équilibre.
Et moi, je reste seul là
Au bord de ce trépas.
Je ne sers que du vent
De mes bras vide ballants.
Mes caresses inutiles
Frôle ces photos futiles.
Maintenant que je m’apitoie
Dans mon cœur il fait froid.
Elle n’avait que 23 ans,
Elle était mon enfant.
Voilà, elle est partie
Sa vie s’en est enfuit,
Par un petit matin
Elle nous a lâché la main.
Pour un avenir plus radieux,
Mais pas ici, dans les cieux.
Envole toi mon ange
Sans que rien ne te dérange
Tu es désormais libre
En parfait équilibre.
Et moi, je reste seul là
Au bord de ce trépas.
Je ne sers que du vent
De mes bras vide ballants.
Mes caresses inutiles
Frôle ces photos futiles.
Maintenant que je m’apitoie
Dans mon cœur il fait froid.
Elle n’avait que 23 ans,
Elle était mon enfant.
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
punchette- Utopiste
-
Messages : 250
Date d'inscription : 24/06/2013
Age : 27
Localisation : ici et là
Re: Poèmes de Willyloge
INVISIBLE
De part une trop grande pudeur
Mes larmes coulent à l’intérieur
Noyant mon cœur de mélancolie
Qui me clou au plus profond d’un lit.
Je n’en sorts qu’à tâtons
Et avec grande appréhension.
Le monde tourne autour de moi
Sans que personne ne me vois.
Je marche telle une ombre
Qui se perd dans la pénombre
On me croise sans m’entendre
On me frôle sans me comprendre.
Alors se m’assois par terre
Et je tends la main comme naguère
Un carton devant moi comme écriteau
Dont je suis le porte-drapeau.
Et ce temps passe inexorablement
Sans que je ni puisse rien
Sinon d’attendre indolent
Que l’on me tende la main.
Vous qui passez en détournant le regard
Dans vos si coûteux costumes
Pour ne pas voir mes yeux hagards,
Quand je dors sur le bitume.
Cela n’a pas l’air de vous déplaire
Que je sois ici à terre.
Qu’elle menace puis j’être pour vous
Moi qui n’ai plus le sou.
Ni d’identité comme un indigent
Et qui bientôt se transformera en gisant
Invisible au milieu de tous ces gens.
WøLø
13/02/2014
De part une trop grande pudeur
Mes larmes coulent à l’intérieur
Noyant mon cœur de mélancolie
Qui me clou au plus profond d’un lit.
Je n’en sorts qu’à tâtons
Et avec grande appréhension.
Le monde tourne autour de moi
Sans que personne ne me vois.
Je marche telle une ombre
Qui se perd dans la pénombre
On me croise sans m’entendre
On me frôle sans me comprendre.
Alors se m’assois par terre
Et je tends la main comme naguère
Un carton devant moi comme écriteau
Dont je suis le porte-drapeau.
Et ce temps passe inexorablement
Sans que je ni puisse rien
Sinon d’attendre indolent
Que l’on me tende la main.
Vous qui passez en détournant le regard
Dans vos si coûteux costumes
Pour ne pas voir mes yeux hagards,
Quand je dors sur le bitume.
Cela n’a pas l’air de vous déplaire
Que je sois ici à terre.
Qu’elle menace puis j’être pour vous
Moi qui n’ai plus le sou.
Ni d’identité comme un indigent
Et qui bientôt se transformera en gisant
Invisible au milieu de tous ces gens.
WøLø
13/02/2014
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
Re: Poèmes de Willyloge
COMMENT ÇA VA.
Comment ça va ?
Alors que ma vie s’en va,
Et que pour tout horizon,
Je n’ai qu’un temps sans saisons
Qui toujours se répète
Dans un océan de tempêtes.
Comment ça va ?
Regarde-moi
Tu verras que je tourne en rond
Sans me faire d’illusion
Sur la fin de ce drame
Qui résiste aux larmes.
Comment ça va ?
Ben ça va pas
Et si tu veux savoir,
J’attends la fin de l’histoire
Pour tirer ma révérence
Et finir dans le silence
Comment ça va ?
Mais cesse cette question
Ça va toujours pas,
Et je n’ai pas de solution
Pour sortir de ce marasme
Ou je plonge sans fantasme.
Comment ça va ?
Ce n’est plus à demander,
Y’a pas de la joie
À me voir parfois pleurer
La vie c’est pas un conte de fée
Elle a mille regrets.
Comment ça va ?
Ça va, ça vient
La vie c’est cela,
Un jour ça ira mieux
Je serai heureux
Et je pourrais dire ça va !
Comment ça va ?
Alors que ma vie s’en va,
Et que pour tout horizon,
Je n’ai qu’un temps sans saisons
Qui toujours se répète
Dans un océan de tempêtes.
Comment ça va ?
Regarde-moi
Tu verras que je tourne en rond
Sans me faire d’illusion
Sur la fin de ce drame
Qui résiste aux larmes.
Comment ça va ?
Ben ça va pas
Et si tu veux savoir,
J’attends la fin de l’histoire
Pour tirer ma révérence
Et finir dans le silence
Comment ça va ?
Mais cesse cette question
Ça va toujours pas,
Et je n’ai pas de solution
Pour sortir de ce marasme
Ou je plonge sans fantasme.
Comment ça va ?
Ce n’est plus à demander,
Y’a pas de la joie
À me voir parfois pleurer
La vie c’est pas un conte de fée
Elle a mille regrets.
Comment ça va ?
Ça va, ça vient
La vie c’est cela,
Un jour ça ira mieux
Je serai heureux
Et je pourrais dire ça va !
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
Re: Poèmes de Willyloge
willyloge a écrit:COMMENT ÇA VA.
Un jour ça ira mieux
Je serai heureux
Et je pourrais dire ça va !
Stéphia- Utopiste
-
Messages : 200
Date d'inscription : 11/02/2013
Age : 35
Localisation : Région parisienne
Re: Poèmes de Willyloge
Espoir...espoir, petite lueur quand tout est noir.
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
Re: Poèmes de Willyloge
PRISON
Je suis prisonnier
D’une trop longue captivité
Ma prison n’a pas de barreau
Elle se situe en dessous de ma peau
Dans le très fond de mon cerveau.
Pauvre fou que je suis
D’avoir trop cru en lui
Alors que ma vie je la fuis.
Enfermé dans mon cachot
Du haut de mon château
J’espère voir venir un jour
Cet ultime amour
Celui qui me libérera
De ce trou à rat
Qui me sers de geôle
Qui n’a rien de noble
Je me sens descendre au plus bas
A livrer mon ultime combat
J’emplois toutes les armes
Pour cette œuvre sans charme,
Et pour arriver à mes dessins
Même si je dois à toute fin
Distiller mon amer poison
Derrière les murs de ma prison.
WøLø
03/02/2014
Je suis prisonnier
D’une trop longue captivité
Ma prison n’a pas de barreau
Elle se situe en dessous de ma peau
Dans le très fond de mon cerveau.
Pauvre fou que je suis
D’avoir trop cru en lui
Alors que ma vie je la fuis.
Enfermé dans mon cachot
Du haut de mon château
J’espère voir venir un jour
Cet ultime amour
Celui qui me libérera
De ce trou à rat
Qui me sers de geôle
Qui n’a rien de noble
Je me sens descendre au plus bas
A livrer mon ultime combat
J’emplois toutes les armes
Pour cette œuvre sans charme,
Et pour arriver à mes dessins
Même si je dois à toute fin
Distiller mon amer poison
Derrière les murs de ma prison.
WøLø
03/02/2014
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
LES FOUS
LES FOUS
Levons nous les fous
Le monde est à nous
Vivons jusqu'au bout
Mais vivons avant tout
On nous avait temps promis
Tout au long de notre vie,
Des lendemains tranquilles
Dans un monde débile.
Mais nous sommes des funambules
En équilibre sur une bulle
Qui ne demande qu’à exploser
Pour nous faire chuter.
Avoir notre vie qui défile
En marchant sur un simple fil
Ou un simple faux pas
Suffit pour dégringoler en bas,
Mais après tout pourquoi s'en faire
La vie nous semblera bien plus légère
Quand nous serons à six pieds sous terre
Nous oublierons nos petites misères
Alors levons nous les fous
La vie est là en nous
Vivons malgré tout
Et mourront tous debout.
WøLø
08/08/2015
Levons nous les fous
Le monde est à nous
Vivons jusqu'au bout
Mais vivons avant tout
On nous avait temps promis
Tout au long de notre vie,
Des lendemains tranquilles
Dans un monde débile.
Mais nous sommes des funambules
En équilibre sur une bulle
Qui ne demande qu’à exploser
Pour nous faire chuter.
Avoir notre vie qui défile
En marchant sur un simple fil
Ou un simple faux pas
Suffit pour dégringoler en bas,
Mais après tout pourquoi s'en faire
La vie nous semblera bien plus légère
Quand nous serons à six pieds sous terre
Nous oublierons nos petites misères
Alors levons nous les fous
La vie est là en nous
Vivons malgré tout
Et mourront tous debout.
WøLø
08/08/2015
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
LES BLEUS DE L’ÂME
LES BLEUS DE L’AME
Après bien des combats menés
Dans cette vie trop bouleversée
J’ai reçu des coups de femmes
Qui mon laissé des plaies à l’âme.
A trop vouloir encore séduire
On en vient parfois à se nuire
Le beau jeu de la séduction
Est un moyen de destruction
Mon pauvre petit cœur saigne
Pour des dames qui le dédaigne
Dans de folles rancœurs très tenaces
Qui lui laisse de pénibles traces.
D’avoir subis votre anathème
Je n’en suis pas sortis indemne
Car soyez en sur belles dames
J’ai de multiples bleus à l’âme.
WL
Après bien des combats menés
Dans cette vie trop bouleversée
J’ai reçu des coups de femmes
Qui mon laissé des plaies à l’âme.
A trop vouloir encore séduire
On en vient parfois à se nuire
Le beau jeu de la séduction
Est un moyen de destruction
Mon pauvre petit cœur saigne
Pour des dames qui le dédaigne
Dans de folles rancœurs très tenaces
Qui lui laisse de pénibles traces.
D’avoir subis votre anathème
Je n’en suis pas sortis indemne
Car soyez en sur belles dames
J’ai de multiples bleus à l’âme.
WL
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum