Liberté d'expression et censure

Ma liberté s'arrête ou la tienne commence ...
Hum ... Attends, ... je réfléchis ...
Donc, ... la liberté prédominante, celle dont de dois tenir compte en premier pour savoir ou commence celle de l'Autre, c'est la mienne ... ? ... c'est ca ... ? ... non ?

C’était hier, à 13 h 30, à la sortie de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. En fin de journée, Dominique Strauss-Kahn, qui assignait en référé Marcela Iacub, l’éditeur Stock, ainsi que l’hebdomadaire le Nouvel Observateur pour «atteinte à l’intimité de la vie privée», a obtenu quasi entière satisfaction à toutes ses demandes. Le tribunal, comme il le souhaitait, a ordonné l’insertion d’un encart rappelant «l’atteinte à la vie privée» dans chaque exemplaire du livre. Le Nouvel Observateur devra publier le même type de communiqué sur la moitié de sa une. Et verser 25 000 euros de dommages et intérêts, tandis que Stock et Marcela Iacub devront verser solidairement 50 000 euros.


Je ne comprends pas que ce livre puisse sortir à la vente !! voila un livre qui selon moi aurait du être censuré. Et pourtant je ne suis pas une pro DSK

Mais là on atteind le fond du fond du caniveau pour cause de mercantilisme.

Le nouvel OBS idem !! et ça se dit un journal politique, quelle honte...c'est vraiment à gerber de voir ce que l'humain est capable de faire pour du fric. Quel monde de débiles, beurk !

DSK ne sera plus au sommet du scandale déclenché à partir de lui.

Là, il est battu ! Il y a pire que lui...

Je ne sais si pour lui, le sexe est source de plaisir, mais assurément pour l'entreprise de cette dame et sa maison d'édition, le Fric, tiré de cette façon, est un déshonneur ineffaçable.

Heu, non elle n'est pas pire que lui, ils sont idem.
Lui avec sa mentalité de proxénète et elle avec sa mentalité de pute. Qui se ressemble ,s'assemble on va dire.

Mais, là n'est pas le sujet. Je voulais juste donner un exemple de limite liberté expression/censure...Selon moi, c'est la censure qui aurait dû être appliquée, et peu importe qui est en cause dans l'affaire.

Mais apparemment, la justice a estimé que c'était une liberté...tout en estimant que c'était aussi une atteinte à la vie privée. Donc , c'est contradictoire.
Ou c'est l'un, ou c'est l'autre !

C'est vrai que c'est dégueulasse ce qu'elle a fait, mais j'ai envie de dire bien fait pour sa gueule.

Un autre exemple de prostitution....C'est à vomir aussi. C'était déjà le cas en 1914. Et en plus , il le revendique. Ca craint. Je sais pas vous, mais moi ça me dégoûte.
Je serais un mec de pouvoir j'aurais tendance à les traiter comme des ***** qu'ils sont, sans aucun scrupule. Comment peux-ton avoir du respect pour des gens qui n'ont aucun respect pour eux-mêmes? C'est qui le pire des deux ? celui qui oppresse ou celui qui s'avilie de la sorte?

Aujourd'hui , ç'est comment ?..




Un texte d'un journaliste:

Paroles prononcées en 1914 par John Swinton,
rédacteur en chef du New York Times,
dans son discours d'adieu à ses collègues,
au cours d'un banquet en son honneur,
à l'American Press Association,
à la veille de son départ en retraite :


“Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante ! Chacun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n'existe pas. Vous le savez et je le sais : il n'y a personne parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et, s'il le faisait, vous savez d'avance qu'elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé 250 dollars par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille.
D'autres, parmi nous, reçoivent la même somme pour un travail semblable. Si j'autorisais la publication d'une opinion sincère dans un numéro quelconque de mon journal, je perdrais mon emploi en moins de 24 heures, comme Othello. L'homme suffisamment fou pour publier une opinion sincère se retrouverait aussitôt sur une route à la recherche d'un nouvel emploi. La fonction d'un journaliste (de New York) est de détruire la Vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d'avilir, de ramper devant Mammon, de se vendre sois-même, de vendre son pays et les siens pour son pain quotidien (pour son salaire). Cela, vous le savez et moi aussi : quelle folie alors que de porter un toast à la presse indépendante !
Nous sommes les ustensiles et les valets d'hommes riches qui commandent derrière les coulisses.
Nous sommes leurs marionnettes ; ils tirent les ficelles et nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles.”

Bien sûir que les journalistes sont au service de ceux qui les paient

Et j'approuve la formule

Nous sommes les ustensiles et les valets d'hommes riches qui commandent derrière les coulisses

N'est valet, que celui qui a une mentalité de valet.

Les impérialistes ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. Si on se redresse, ils sont beaucoup moins féroce qu'ils n'en ont l'air. Les impérialistes sont des tigres de papiers.

Les impérialistes ne sont grands que parce que nous sommes à genoux

Le malheur est qu'il est facile de conduire le peuple à s'empoisonner et à s'agenouiller lui même.

Si les portifs s'enrichissent, les vedettes du show bizz, les vendeurs et producteurs d'alcool, de tabac, de divers loisirs où l'on n'a pas à se prendre la tête ( le peuple aime bien ne pas se prendre la tête) ... n'est-ce pas que nous aimons qu'on nous dicte nos jeux...

Sans consommation pas de travail et sans travail pas de fric... donc pas de consommation.

Et si le bonheur était de travailler moins - en partageant le travail entre tous, et d'avoir plus de temps pour des plaisirs gratuits et non abétissants ?

Tout un système à revoir... et surtout pas en le cherchant dans ce passé qui fait ce que nous sommes.

Tu te contredis sur la fin :

Et si le bonheur était de travailler moins - en partageant le travail entre tous, et d'avoir plus de temps pour des plaisirs gratuits et non abétissants ?

Tout un système à revoir... et surtout pas en le cherchant dans ce passé qui fait ce que nous sommes.

Seul le socialisme pourra permettre le travail pour tous et sa baisse de durée.

abac a écrit:

Les impérialistes ne sont grands que parce que nous sommes à genoux

Le malheur est qu'il est facile de conduire le peuple à s'empoisonner et à s'agenouiller lui même.

Si les portifs s'enrichissent, les vedettes du show bizz, les vendeurs et producteurs d'alcool, de tabac, de divers loisirs où l'on n'a pas à se prendre la tête ( le peuple aime bien ne pas se prendre la tête) ... n'est-ce pas que nous aimons qu'on nous dicte nos jeux...

Sans consommation pas de travail et sans travail pas de fric... donc pas de consommation.

Et si le bonheur était de travailler moins - en partageant le travail entre tous, et d'avoir plus de temps pour des plaisirs gratuits et non abétissants ?

Tout un système à revoir... et surtout pas en le cherchant dans ce passé qui fait ce que nous sommes.

Oui, et alors ?
Je ne vois pas le rapport avec le journaliste qui se prostitue et s'avilie.
Tu critiques l'ex de DSK, et là tu trouves ça normal en le faisant passer pour une victime du système....pour moi, ce sont des pourris autant l'un que l'autre.
Des gens qui n'ont aucune valeur pour eux-mêmes.
(victimes d'eux-mêmes, et de leur choix. )

je ne sais plus où on en est du sujet ?

Faut cesser la mauvais foi abac

Tu es dans la théorie victimaire du complotiste, point barre. Et tu en perds tout esprit critique et lucidité sur la responsabilité individuelle.

Et toi ton seul argument c'est d'insulter les autres de complotistes à longueur de temps...

Ce n'est pas une insulte. C'est une théorie qui existe. Et je préfère cent fois mieux un complotiste qui défend ses idées et les assume, plutôt que ceux qui utilisent la mauvaise foi, répondent à côté, ou laissent les gens comme toi répondre à leur place.

Donc , évite de parler et répondre à la place des autres, c'est pas à toi que je m'adresse.

la presse indépendante existe ..... les journalistes n'ont juste pas les mêmes salaires ..

merci Mmarylou, je me retrouve dans le sujet...

Loli a écrit:Un autre exemple de prostitution....C'est à vomir aussi. C'était déjà le cas en 1914. Et en plus , il le revendique. Ca craint. Je sais pas vous, mais moi ça me dégoûte.
Je serais un mec de pouvoir j'aurais tendance à les traiter comme des ***** qu'ils sont, sans aucun scrupule. Comment peux-ton avoir du respect pour des gens qui n'ont aucun respect pour eux-mêmes? C'est qui le pire des deux ? celui qui oppresse ou celui qui s'avilie de la sorte?

Aujourd'hui , ç'est comment ?..




Un texte d'un journaliste:

Paroles prononcées en 1914 par John Swinton,
rédacteur en chef du New York Times,
dans son discours d'adieu à ses collègues,
au cours d'un banquet en son honneur,
à l'American Press Association,
à la veille de son départ en retraite :


“Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante ! Chacun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n'existe pas. Vous le savez et je le sais : il n'y a personne parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et, s'il le faisait, vous savez d'avance qu'elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé 250 dollars par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille.
D'autres, parmi nous, reçoivent la même somme pour un travail semblable. Si j'autorisais la publication d'une opinion sincère dans un numéro quelconque de mon journal, je perdrais mon emploi en moins de 24 heures, comme Othello. L'homme suffisamment fou pour publier une opinion sincère se retrouverait aussitôt sur une route à la recherche d'un nouvel emploi. La fonction d'un journaliste (de New York) est de détruire la Vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d'avilir, de ramper devant Mammon, de se vendre sois-même, de vendre son pays et les siens pour son pain quotidien (pour son salaire). Cela, vous le savez et moi aussi : quelle folie alors que de porter un toast à la presse indépendante !
Nous sommes les ustensiles et les valets d'hommes riches qui commandent derrière les coulisses.
Nous sommes leurs marionnettes ; ils tirent les ficelles et nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles.”

Moi aussi ça me choque certains son prêts à tout, même à vendre leur âme au diable par pur interet

Oui, certains sont prêts à tout, par lâcheté ( le plus souvent) ou opportunisme.
Mais certains ( comme ce journaliste) préfèrent employer le mot de " victime ", ça leur permet de ne jamais se pencher sur soi, c'est plus facile.

Et si le bonheur était de travailler moins - en partageant le travail entre tous, et d'avoir plus de temps pour des plaisirs gratuits et non abétissants ?

Sûr que si j'avais l'argent me permettant de travailler moins ce serait cool. Je ne dis pas d'être richissime mais simplement ne pas bosser de manière obligatoire.

dans Salo ou les 120 jours de Sodome réalisé par Pasolini, j'avais été intrigué à l'époque par cette phrase dite par un personnage quand il avait débusqué dans une armoire un couple d'esclave en train de faire l'amour :

"Dans une société où une seule chose seulement est admise, le reste est impossible. Par contre si tout est interdit alors tout est possible."

Cela nous renvoie à notre propre censure née dans la culture dominante de notre environnement.

La censure a ceci de magique c'est qu'elle nous signale la peur de certains dominants à voir transgresser leurs interdits et pourrait à certaine dose ou à certaines occasions nous inciter à en découvrir le pourquoi.

L'enfant devient adulte en transgressant les codes afin de construire sa propre éthique. "L'idéal parce que je le veux bien"

C'est une reflexion interessante.
Pour moi aussi la limite ne se trouve pas dans la censure légale mais dans celle "psychologique" l'auto censure.