Poèmes de Willyloge
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willyloge
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C’est le printemps.
C’est le printemps.
C’est après le long sommeil de l’hiver.
C’est le réveil de la nature qui s’émerveille
C’est aussi la promesse d’un nouvel été.
C’est la Lumière qui rejaillit dans le ciel.
C’est le chanteur qui se remet à recomposer.
C’est la vie qui revient à nouveau,
C’est l’enthousiasme qui nous à inondé,
C’est le maçon qui ré attaque ses travaux.
C’est le poète qui se retrouve inspiré,
C’est le peintre qui ressort ses pinceaux.
C’est le musicien qui reprend son instrument.
C’est le facteur qui refait sa tournée en vélo.
C’est le paysan qui sème sont champ,
C’est les lettres pleines de vœux qui s’envolent.
C’est le temps des belles promesses.
C’est l’Amour qui repart en goguette,
C’est la renaissance des sens.
C’est Cupidon qui affute ses flèches,
C’est l’envie d’une nouvelle existence.
C’est l’oiseau qui sort du nid.
C’est le temps des premières expériences.
C’est vouloir repartir à zéro.
C’est croire au lendemain qui chante.
C’est aspirer en un renouveau.
C’est faire des rencontres étonnantes.
C’est avoir des souvenirs en partage.
C’est en respectant les traditions
C’est s’autoriser à faire son apprentissage
C’est se laisser trouver de sûrs compagnons
C’est accepter de maîtriser notre mystère.
C’est aller découvrir d’éclatants horizons.
C’est enfin, pour nous les enfants de Lumière,
C’est au bout du chemin que nous saurons.
Que c’est et ce sera pour nous tous les jours le printemps.
C’est après le long sommeil de l’hiver.
C’est le réveil de la nature qui s’émerveille
C’est aussi la promesse d’un nouvel été.
C’est la Lumière qui rejaillit dans le ciel.
C’est le chanteur qui se remet à recomposer.
C’est la vie qui revient à nouveau,
C’est l’enthousiasme qui nous à inondé,
C’est le maçon qui ré attaque ses travaux.
C’est le poète qui se retrouve inspiré,
C’est le peintre qui ressort ses pinceaux.
C’est le musicien qui reprend son instrument.
C’est le facteur qui refait sa tournée en vélo.
C’est le paysan qui sème sont champ,
C’est les lettres pleines de vœux qui s’envolent.
C’est le temps des belles promesses.
C’est l’Amour qui repart en goguette,
C’est la renaissance des sens.
C’est Cupidon qui affute ses flèches,
C’est l’envie d’une nouvelle existence.
C’est l’oiseau qui sort du nid.
C’est le temps des premières expériences.
C’est vouloir repartir à zéro.
C’est croire au lendemain qui chante.
C’est aspirer en un renouveau.
C’est faire des rencontres étonnantes.
C’est avoir des souvenirs en partage.
C’est en respectant les traditions
C’est s’autoriser à faire son apprentissage
C’est se laisser trouver de sûrs compagnons
C’est accepter de maîtriser notre mystère.
C’est aller découvrir d’éclatants horizons.
C’est enfin, pour nous les enfants de Lumière,
C’est au bout du chemin que nous saurons.
Que c’est et ce sera pour nous tous les jours le printemps.
willyloge- Poète
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Re: Poèmes de Willyloge
Alors willy ??????? t'es parti ?
Loli- Utopiste
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Souvenance
Souvenance
Comme un parfum d’été après la pluie
Une douce fragrance qui lentement nous suit
Nous rappelant les moments de quiétudes
Ou à deux nous affrontions notre solitude.
Chacun dans une suave espérance
D’un lendemain qui dance.
Quoi de plus magique que de croire
Que même notre plus secret espoir
Se réalise dans la féerie enchanteresse
De voir s’éclore notre princesse.
Tout fait parti telle une souvenance
D’un moment de notre adolescence
Cruelle et tourmenté
Mais qui est passage obligé
Pour toute âme bien née
Sous le regard avenant de nos aînés.
Nous ne sommes que souvenir
Que nous tentons d’embellir
Au final une façon d’esquiver
Nos actes manqués.
Éternels rêveurs d’absolu
D’un temps à jamais révolus
Ne nous laissant dans le silence
D’une inaliénable souvenance.
LøWø
03/03/2013
willyloge- Poète
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LE MAITRE ET SON EGO
LE MAITRE ET SON EGO
Un Maitre Maçon sur sa colonne somnolait
Il écoutait une planche qu’un apprenti lisait.
De symbole encore il était question
Et il en avait entendu de bien des façons.
Ses tempes blanches et son tablier défraichi
En disait long sur son expérience de ces lieux ci.
Tout ce qu’on pouvait lui conter
Il les avait entendues en ses vertes années.
Rien ne pouvait le surprendre
Tant il était sûr de ne rien apprendre.
La douce mélopée de l’orateur
Le morfondait dans sa torpeur.
Que pouvait-on lui faire découvrir
Lui qui de tous les Rituels à parcourir
Avait retenu à la ligne près
La moindre phrase à réciter.
Du haut de sa colonne de certitude
Il contemplait négligemment la multitude.
Il n’avait plus à comprendre le Symbole
Étant à ses yeux lui tout un Symbole.
Quant à commenter la planche de ses Frères
Une seule réponse de lui à faire
«Mon Frère, c’était bien documenté »
Lui qui n’avait rien écouté.
Et quand dans la magie d’un soir
Notre Maitre devient l’orateur de l’auditoire
Point question de rêvasser
De crainte de le froisser
Et de le voir tout ulcéré
D’un si grand manque de Fraternité.
Pourtant selon le principe de l’arroseur arrosé
Il en avait eu présentement la leçon au complet.
Qu’importe de tout connaitre
Si c’est pour s’éloigner des êtres.
Le partage est à double sens
C’est là la première des sciences
Maitres, Compagnons, Apprentis
Le chemin n’est jamais totalement fini.
Et qu’il faut bien se garder
D’une trop grande supériorité.
L’humilité est de mise
C’est la leçon apprise.
Notre Maitre tout à son égo
En a fait l’expérience tout de go.
Le dignitaire ne doit pas faire l’homme
Mais l’homme doit faire le dignitaire
C’est la toute une leçon en somme.
Dont nous devons apprendre les mystères.
Qu’importe de venir en Loge
Si personne ne s’interroge
À savoir que notre premier devoir
Est d’être un guide pour les autres dans le noir.
WøLø
04/03/2013
willyloge- Poète
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Re: Poèmes de Willyloge
Trés bon.
C'est tout à fait l'idée que je m'en fait. Tu as bien résumé, en peu de mot la vanité et la superficalité que l'on doit rencontrer dans ce genre de milieu pompeux et poussiéreux d'un autre temps.
C'est tout à fait l'idée que je m'en fait. Tu as bien résumé, en peu de mot la vanité et la superficalité que l'on doit rencontrer dans ce genre de milieu pompeux et poussiéreux d'un autre temps.
- Spoiler:
Pourquoi considérer ces gens comme des " maitres " ? C'est la question à se poser.
Et pourquoi avoir besoin d'un auditoire comme un enfant qui réclame un bon point ? J'ai du mal à comprendre tout ce cérémonial. pour faire connaitre ses planches.
Bref !....un bon poème plein de lucidité que j'espère tu auras diffusé où tu sais.
Loli- Utopiste
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Re: Poèmes de Willyloge
CLAP DE FIN
C’est peut-être notre destin
Que de terminer sans clap de fin
Telle une scène inachevée
D’un film aux acteurs ratés.
Un scénario ou il manquerait le final
D’une œuvre d’un auteur original.
Écrite d’une seule main
À la lueur d’un petit matin.
Le sujet de cette sombre histoire
Ou tout se meurt en désespoir,
Dans des fondus enchainés
Sur des personnages stéréotypés.
C’est le rôle d’un homme et d’une femme
Et d’un grand amour qui s’enflamme.
Liaison impossible et malheureuse
D’un couple à la romance sulfureuse,
Comme on en voit dans les séries B
Ou les spectateurs se lèvent quand le rideau est tombé.
Nous sommes tous dans cette réalisation
Et chacun fait sa propre adaptation
En redistribuant les rôles
Qu’ils soient gais ou drôles.
Jouant tous ces personnages avec calme
On dirait presque sans état d’âme,
Car nous connaissons déjà la fin
De cette histoire sans clap de fin.
WøLø
27/05/2013
willyloge- Poète
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willyloge- Poète
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SQUATTER
SQUATTER
Je ne sais plus où est ma maison
Je déménage tout le temps sans passion.
Ne plus savoir ou est son toit
Me plonge dans un grand désarroi
Comme une feuille portée par le vent
Je change de place tout le temps.
À force de n’être qu’un courant d’air
Je ne peux prendre racine sur la terre.
Chavirant et tanguant d’un endroit à un autre
Squattant dans des lieux qui sont votre.
Je suis un parasite solitaire
M’accrochant à tout parce que je désespère.
Être un escargot sans sa coquille
Peut être parfois bien utile,
N’avoir aucune attache d’un foyer
Me laisse une plus grande liberté.
De choisir ou être invité
Mais cette faculté a toujours des extrémités,
À trop vivre dans l’errance du moment
Entre la foule et l’isolement
J’en viens à ne plus savoir qui je suis et ou je vais
Cela m’empêchant de vivre en paix.
Oubliant les valeurs essentielles,
Qui a fait de moi un être humain.
Un toit, une famille et du pain
Voilà un bonheur des plus sereins.
Il me faut savoir un jour poser mes valises
Faire le point sur les choses apprises
Ne pas passer à côté de ces moments de rêves
Qui sont comme un interlude une trêve.
Vivre sous le même toit et avec la même loi
Dans ses devoirs et ses droits
Chacun étant légal de l’autre
Que puis-je désirer en ce monde d’autre ?
La seul chose dont je sois sur
C’est d’appartenir à cette planète.
Est-ce que cela me rassure ?
Je n’en suis pas sur tout le temps dans ma tête.
Il faudrait que j’arrête d’imaginer
Que mon existence se passe à squatter.
Je suis à vrai dire qu’un être humain
Habitant au milieu des vivants qui son mien,
Si je le fait c’est pour de bonne raison
Une famille, des amis qui sont ma passion.
WøLø
6/06/2013
Je ne sais plus où est ma maison
Je déménage tout le temps sans passion.
Ne plus savoir ou est son toit
Me plonge dans un grand désarroi
Comme une feuille portée par le vent
Je change de place tout le temps.
À force de n’être qu’un courant d’air
Je ne peux prendre racine sur la terre.
Chavirant et tanguant d’un endroit à un autre
Squattant dans des lieux qui sont votre.
Je suis un parasite solitaire
M’accrochant à tout parce que je désespère.
Être un escargot sans sa coquille
Peut être parfois bien utile,
N’avoir aucune attache d’un foyer
Me laisse une plus grande liberté.
De choisir ou être invité
Mais cette faculté a toujours des extrémités,
À trop vivre dans l’errance du moment
Entre la foule et l’isolement
J’en viens à ne plus savoir qui je suis et ou je vais
Cela m’empêchant de vivre en paix.
Oubliant les valeurs essentielles,
Qui a fait de moi un être humain.
Un toit, une famille et du pain
Voilà un bonheur des plus sereins.
Il me faut savoir un jour poser mes valises
Faire le point sur les choses apprises
Ne pas passer à côté de ces moments de rêves
Qui sont comme un interlude une trêve.
Vivre sous le même toit et avec la même loi
Dans ses devoirs et ses droits
Chacun étant légal de l’autre
Que puis-je désirer en ce monde d’autre ?
La seul chose dont je sois sur
C’est d’appartenir à cette planète.
Est-ce que cela me rassure ?
Je n’en suis pas sur tout le temps dans ma tête.
Il faudrait que j’arrête d’imaginer
Que mon existence se passe à squatter.
Je suis à vrai dire qu’un être humain
Habitant au milieu des vivants qui son mien,
Si je le fait c’est pour de bonne raison
Une famille, des amis qui sont ma passion.
WøLø
6/06/2013
willyloge- Poète
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Re: Poèmes de Willyloge
Re: Poèmes de Willyloge
25 ANS
25 ans d’amour, c’est l’amour fort
Cela ne s’est pas fait sans effort.
Au premier jour de notre mariage,
Jusqu’à ce jour de notre ménage.
Mille fois sévit des orages,
Mais nous savions redevenir sages.
Traversant mille difficultés,
Mais sans jamais désespérer.
Tu m’as repris par la main,
Quand je partais parfois au loin.
Me soutenant dans les épreuves
D’un amour qui a fait ses preuves.
25 ans, un quart de siècle,
Chez un monde où ce n’est pas la règle.
Toi et moi toujours réunis,
Au-delà du temps imparti.
Dans ce prolongement des ans,
Tu m’as donné trois beaux enfants.
Source d’un renouveau perpétuel,
D’un amour qui se veut éternel.
Autant d’année passée ensemble,
Font deux êtres qui se ressembles et s’assembles.
L’un contre l’autre, jamais très loin,
Respirant le même air en conjoint.
J’ai mis mon âme dans tes mains,
Le jour ou ton regard a croisé le mien.
Et depuis cette aube-là,
Nous avançons du même pas.
Tous ces matins à me lever auprès de toi,
Non pas enlevé ce sentiment d’émoi.
Je le ressens au fil de tant de saisons,
Partagé en une égale partition.
Une symphonie jouée à quatre mains,
Pour deux cœurs battant avec entrain.
25 ans, c’est le temps d’une jeune vie,
Ou d’une génération qui s’enfuit.
25 ans et cela n’est pas fini,
Nous continuerons encore ainsi.
A ma femme
WøLø
09/07/2013
25 ans d’amour, c’est l’amour fort
Cela ne s’est pas fait sans effort.
Au premier jour de notre mariage,
Jusqu’à ce jour de notre ménage.
Mille fois sévit des orages,
Mais nous savions redevenir sages.
Traversant mille difficultés,
Mais sans jamais désespérer.
Tu m’as repris par la main,
Quand je partais parfois au loin.
Me soutenant dans les épreuves
D’un amour qui a fait ses preuves.
25 ans, un quart de siècle,
Chez un monde où ce n’est pas la règle.
Toi et moi toujours réunis,
Au-delà du temps imparti.
Dans ce prolongement des ans,
Tu m’as donné trois beaux enfants.
Source d’un renouveau perpétuel,
D’un amour qui se veut éternel.
Autant d’année passée ensemble,
Font deux êtres qui se ressembles et s’assembles.
L’un contre l’autre, jamais très loin,
Respirant le même air en conjoint.
J’ai mis mon âme dans tes mains,
Le jour ou ton regard a croisé le mien.
Et depuis cette aube-là,
Nous avançons du même pas.
Tous ces matins à me lever auprès de toi,
Non pas enlevé ce sentiment d’émoi.
Je le ressens au fil de tant de saisons,
Partagé en une égale partition.
Une symphonie jouée à quatre mains,
Pour deux cœurs battant avec entrain.
25 ans, c’est le temps d’une jeune vie,
Ou d’une génération qui s’enfuit.
25 ans et cela n’est pas fini,
Nous continuerons encore ainsi.
A ma femme
WøLø
09/07/2013
willyloge- Poète
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Re: Poèmes de Willyloge
PENSÉE
Comme une pensée s’envolant au vent salé
Je pense à toi tout bas.
Mes mots comme des papillons apprivoisés
Forment guirlande que je te lance là-bas.
De l’autre côté du temps
Je suis là qui t’attends.
Péchant au hasard du courant
Une vague qui m’emporte soupirant.
Chaque lettre que j’envoie dans les cieux
Ne le sont que pour le bleu de tes yeux.
WøLø
06/08/2013
Comme une pensée s’envolant au vent salé
Je pense à toi tout bas.
Mes mots comme des papillons apprivoisés
Forment guirlande que je te lance là-bas.
De l’autre côté du temps
Je suis là qui t’attends.
Péchant au hasard du courant
Une vague qui m’emporte soupirant.
Chaque lettre que j’envoie dans les cieux
Ne le sont que pour le bleu de tes yeux.
WøLø
06/08/2013
willyloge- Poète
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Re: Poèmes de Willyloge
MERCI, de ce beau poème.
Stéphia- Utopiste
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Re: Poèmes de Willyloge
J’attends
Je ne peux plus rien faire pour toi
À chaque fois que tu bois.
Tu descends un peu plus aux enfers
À chaque verre que tu te sers.
Si tu as décidé de te noyer
Je peux plus moi t’accompagner
Dans tes débauches éthyliques
Qui t’entraine dans un monde utopique.
Assez de te voir tous les soirs
Repousser mon aide dérisoire.
Ne plus te voir partir à la dérive
D’éloignant vers une autre rive.
Dans un monde où je n’existe pas
Et qui te rapproche de ton trépas.
Pieds noués, poing liés
Moi qui était ton plus fidèle alliée.
Tu m’as rejeté-moi ton père
Et je suis seul qui me désespère.
À attendre sur le bord du chemin
Que tu veuilles bien me reprendre la main.
WøLø
Je ne peux plus rien faire pour toi
À chaque fois que tu bois.
Tu descends un peu plus aux enfers
À chaque verre que tu te sers.
Si tu as décidé de te noyer
Je peux plus moi t’accompagner
Dans tes débauches éthyliques
Qui t’entraine dans un monde utopique.
Assez de te voir tous les soirs
Repousser mon aide dérisoire.
Ne plus te voir partir à la dérive
D’éloignant vers une autre rive.
Dans un monde où je n’existe pas
Et qui te rapproche de ton trépas.
Pieds noués, poing liés
Moi qui était ton plus fidèle alliée.
Tu m’as rejeté-moi ton père
Et je suis seul qui me désespère.
À attendre sur le bord du chemin
Que tu veuilles bien me reprendre la main.
WøLø
willyloge- Poète
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Re: Poèmes de Willyloge
COURIR
On n’a qu’un seul chemin
Et on n’échappe à rien
Dans ces jours sans lendemains.
Courir sans une trêve
Pour un unique rêve
Avant que tout s’achève.
Sort de toute une humanité
À la recherche d’une identité
Ou tout ne devrait être que fraternité.
Que reste-t-il de nos désirs futiles
Qu’un vide froid et inutile
Désespérance des plus stériles.
Toujours se battre et y croire
Notre seul et unique espoir
Dans cet horizon triste et noir.
Alors courir toujours et encore
De notre vie à notre mort,
Et sortir un peu plus fort.
WøLø
24/08/2013
On n’a qu’un seul chemin
Et on n’échappe à rien
Dans ces jours sans lendemains.
Courir sans une trêve
Pour un unique rêve
Avant que tout s’achève.
Sort de toute une humanité
À la recherche d’une identité
Ou tout ne devrait être que fraternité.
Que reste-t-il de nos désirs futiles
Qu’un vide froid et inutile
Désespérance des plus stériles.
Toujours se battre et y croire
Notre seul et unique espoir
Dans cet horizon triste et noir.
Alors courir toujours et encore
De notre vie à notre mort,
Et sortir un peu plus fort.
WøLø
24/08/2013
willyloge- Poète
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Re: Poèmes de Willyloge
COMA
Tu es encore là
Et tu ne le sais pas.
Ton esprit est parti
Avec ton corps meurtri.
Tu n’es plus là
Et tu ne sais pas.
Que s’est-il passé
Après tant d’années.
Pour que nous soyons là
Autour de ton coma.
Es-tu seulement là,
Dans ce corps en coma.
Un silencieux combat,
D’une lutte à mort,
A l’intérieur d’un corps,
Mort ou vive dans ce coma.
LøWø
14/11/2013
Tu es encore là
Et tu ne le sais pas.
Ton esprit est parti
Avec ton corps meurtri.
Tu n’es plus là
Et tu ne sais pas.
Que s’est-il passé
Après tant d’années.
Pour que nous soyons là
Autour de ton coma.
Es-tu seulement là,
Dans ce corps en coma.
Un silencieux combat,
D’une lutte à mort,
A l’intérieur d’un corps,
Mort ou vive dans ce coma.
LøWø
14/11/2013
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willyloge- Poète
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Re: Poèmes de Willyloge
très émouvant
MERCI pour le partage
MERCI pour le partage
adou- Utopiste
- Messages : 736
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: Poèmes de Willyloge
C'est un bouleversant poème sur le coma.
Je pense que la personne entend, son esprit est toujours là..( c'est juste ma conviction )
De nombreux témoignages ont confirmé celà ( le médecin anesthésiste JJacques Charbonier a fait un bouquin là desssus)
Je pense que la personne entend, son esprit est toujours là..( c'est juste ma conviction )
De nombreux témoignages ont confirmé celà ( le médecin anesthésiste JJacques Charbonier a fait un bouquin là desssus)
Loli- Utopiste
- Messages : 2020
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Re: Poèmes de Willyloge
willy
c'est toujours un plaisir de te lire..
J'ai été émue par ton poème...
c'est toujours un plaisir de te lire..
J'ai été émue par ton poème...
punchette- Utopiste
-
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Re: Poèmes de Willyloge
DIVORCE
La chute est consommée
Comme un froid couperet
Avec au final la fin
De l’amour de tous les miens.
Je suis la victime bourreau
De mon unique malheur.
Allant du rire au pleur
Des rives de mon tombeau.
Que ne l’ai-je mérité
Subir tant d’inimitié.
D’une si grande rancœur
Anéantissant mon cœur.
Je n’ai pas voulu cela
Que le ciel m’en soi témoin,
D’avoir à lutter aux poings
Pour un si cruel combat.
Le temps me fait tout perdre
À me vider sans être,
Consommant la rupture
D’un amour en suture.
Dans ce monde de défauts
Les miens me brulent la peau.
WøLø
03/10/2013
La chute est consommée
Comme un froid couperet
Avec au final la fin
De l’amour de tous les miens.
Je suis la victime bourreau
De mon unique malheur.
Allant du rire au pleur
Des rives de mon tombeau.
Que ne l’ai-je mérité
Subir tant d’inimitié.
D’une si grande rancœur
Anéantissant mon cœur.
Je n’ai pas voulu cela
Que le ciel m’en soi témoin,
D’avoir à lutter aux poings
Pour un si cruel combat.
Le temps me fait tout perdre
À me vider sans être,
Consommant la rupture
D’un amour en suture.
Dans ce monde de défauts
Les miens me brulent la peau.
WøLø
03/10/2013
willyloge- Poète
-
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Localisation : BESANCON
Re: Poèmes de Willyloge
J’ATTENDS
Toute ma chienne de vie j’attends
Que sa main secourable se tend.
Celle de la grande faucheuse
Avec son cortège de pleureuse.
Je l’appelle dans mes prières
Comme d’autre Dieu leur père.
Et malgré toute ma foi
Je reste en vie tout pantois.
La mort se refuse à moi
Et je ne sais pourquoi.
Sans ménagé mes peines
Mes tentatives sont vaines.
Je reste entre les rives du Styx
Ne sachant ou mon regard se fixe.
Le passeur des enfers attend
Un mot, un geste lui signifiant
Quel chemin prendrai-je séant.
La mort est une douce rebelle
Qui ne s’offre pas comme pucelle.
Faute de l’avoir apprivoisé
J’en suis réduit à la mendier.
Entre une mort qui m’évite
Et une vie que je quitte
Je suis un voyageur en transit
Qui ne sait où il habite.
Je n’attends que son bon vouloir
Celui où elle m’emportera
Partir dans l’horizon d’un soir
Douce promesse d’un trépas.
WøLø
07/02/2014
Toute ma chienne de vie j’attends
Que sa main secourable se tend.
Celle de la grande faucheuse
Avec son cortège de pleureuse.
Je l’appelle dans mes prières
Comme d’autre Dieu leur père.
Et malgré toute ma foi
Je reste en vie tout pantois.
La mort se refuse à moi
Et je ne sais pourquoi.
Sans ménagé mes peines
Mes tentatives sont vaines.
Je reste entre les rives du Styx
Ne sachant ou mon regard se fixe.
Le passeur des enfers attend
Un mot, un geste lui signifiant
Quel chemin prendrai-je séant.
La mort est une douce rebelle
Qui ne s’offre pas comme pucelle.
Faute de l’avoir apprivoisé
J’en suis réduit à la mendier.
Entre une mort qui m’évite
Et une vie que je quitte
Je suis un voyageur en transit
Qui ne sait où il habite.
Je n’attends que son bon vouloir
Celui où elle m’emportera
Partir dans l’horizon d’un soir
Douce promesse d’un trépas.
WøLø
07/02/2014
willyloge- Poète
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Localisation : BESANCON
Re: Poèmes de Willyloge
Pour la St Valentin quelque mots un peu torride pour faire renaître la flamme
ALORS
Alors,
Pour le plaisir de tous tes sens
Un amour et une force intense,
J'ai fait l’amour jusqu’à la mort
À chaque parcelle de ton corps,
Ne demandant comme récompense
Qu’une satisfaction immense,
De t’entendre me dire encore
Jusqu’au tréfonds de tes pores.
Que tu partes en pâmoison
Au-delà de toute raison
Alors,
Je repartirais à l’assaut de ta forteresse
Lentement sans que rien ne presse,
Je saperai tes dernières pudeurs
Sans que tu en ailles trop peur
Je veux que s’érige la pointe de tes seins
Pendant que je remonterai ton vertugadin,
Pour que d’une main experte
Je franchisse le dernier rempart de ta perte.
Je me désaltérerai à ton calice
Pour que ça te deviennes un délice
Alors,
Je dresserais mes ambitions
Pour les mettre avec toi au diapason
Je puiserai au plus profond de mes reins
La source pour la déposer dans ton écrin,
Testant chaque fois une innovation qui t’épanouiras
En feuilletant toute les pages du kamassoutra,
On s’arrêtera au petit jour épuisé
Mais jamais totalement complet
Il me restera qu’à faire une nouvelle débauche
Pour qu’encore une fois je te chevauche.
Et Alors……..
WøLø
14/02/2014
Alors,
Pour le plaisir de tous tes sens
Un amour et une force intense,
J'ai fait l’amour jusqu’à la mort
À chaque parcelle de ton corps,
Ne demandant comme récompense
Qu’une satisfaction immense,
De t’entendre me dire encore
Jusqu’au tréfonds de tes pores.
Que tu partes en pâmoison
Au-delà de toute raison
Alors,
Je repartirais à l’assaut de ta forteresse
Lentement sans que rien ne presse,
Je saperai tes dernières pudeurs
Sans que tu en ailles trop peur
Je veux que s’érige la pointe de tes seins
Pendant que je remonterai ton vertugadin,
Pour que d’une main experte
Je franchisse le dernier rempart de ta perte.
Je me désaltérerai à ton calice
Pour que ça te deviennes un délice
Alors,
Je dresserais mes ambitions
Pour les mettre avec toi au diapason
Je puiserai au plus profond de mes reins
La source pour la déposer dans ton écrin,
Testant chaque fois une innovation qui t’épanouiras
En feuilletant toute les pages du kamassoutra,
On s’arrêtera au petit jour épuisé
Mais jamais totalement complet
Il me restera qu’à faire une nouvelle débauche
Pour qu’encore une fois je te chevauche.
Et Alors……..
WøLø
14/02/2014
Dernière édition par willyloge le Ven 21 Fév - 17:20, édité 1 fois
willyloge- Poète
-
Messages : 2092
Date d'inscription : 17/12/2012
Age : 61
Localisation : BESANCON
Re: Poèmes de Willyloge
willy is back !
très puissant , j'aime beaucoup..
très puissant , j'aime beaucoup..
mmarylou- Utopiste
- Messages : 784
Date d'inscription : 29/09/2012
Localisation : lune
Re: Poèmes de Willyloge
Oui. Assez chaud le deuxième poème.
Loli- Utopiste
- Messages : 2020
Date d'inscription : 26/09/2012
Re: Poèmes de Willyloge
L’ECRITURE
Douce thérapie
Pour me garder en vie
L’écriture
Mettre les maux en mots
Du mal de mon cerveau
L’écriture
Celle qui s’inscrit au fil des lettres
En s’écoulant de tout mon être
L’écriture
Le sang qui coule de mes veines
Est remplacé par ces écrits de peines
L’écriture
Juste un petit intermède
Quand je ne trouve plus d’aide
L’écriture
Ma douce et fidèle compagne
Dans mon univers de bagne
L’écriture
Seul lien qu’il me reste
Avant le monde céleste
L’écriture
Que ferais-je sans toi
Qu’errer sans un toit
L’écriture
Comme unique déversoir
De mes plus grands désespoirs
L’écriture,
Comme unique langue
De mes sentiments exsangues
L’écriture
Témoin muette et silencieuse
De mes douleurs anxieuses
L’écriture
Toi qui m’emmènes vers d’autre contrés
Que je n’avais jamais exploré.
L’écriture,
Être comme un arc en ciel
Dans mon domaine existentiel.
L’écriture
J’aimerais me servir de toi
Qu’à autres chose de mon choix.
L’écriture,
Pouvoir aussi faire des écrits
Des petits bonheurs de la vie.
L’écriture
M’en servir dans le futur
Sans aucune rature.
WøLø
17/01/2013
Douce thérapie
Pour me garder en vie
L’écriture
Mettre les maux en mots
Du mal de mon cerveau
L’écriture
Celle qui s’inscrit au fil des lettres
En s’écoulant de tout mon être
L’écriture
Le sang qui coule de mes veines
Est remplacé par ces écrits de peines
L’écriture
Juste un petit intermède
Quand je ne trouve plus d’aide
L’écriture
Ma douce et fidèle compagne
Dans mon univers de bagne
L’écriture
Seul lien qu’il me reste
Avant le monde céleste
L’écriture
Que ferais-je sans toi
Qu’errer sans un toit
L’écriture
Comme unique déversoir
De mes plus grands désespoirs
L’écriture,
Comme unique langue
De mes sentiments exsangues
L’écriture
Témoin muette et silencieuse
De mes douleurs anxieuses
L’écriture
Toi qui m’emmènes vers d’autre contrés
Que je n’avais jamais exploré.
L’écriture,
Être comme un arc en ciel
Dans mon domaine existentiel.
L’écriture
J’aimerais me servir de toi
Qu’à autres chose de mon choix.
L’écriture,
Pouvoir aussi faire des écrits
Des petits bonheurs de la vie.
L’écriture
M’en servir dans le futur
Sans aucune rature.
WøLø
17/01/2013
willyloge- Poète
-
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Localisation : BESANCON
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