Dystopie et Utopie.

abac a écrit:

Je ne vois pas de société qui échappe à cela,

C'est bien pour ça qu'aucune société n'a marché jusqu'à présent.
Au bout d'un moment l'élite prendra le pouvoir pour asservir le peuple et le formater d'une façon ou d'une autre.
Il faut trouver autre chose. Etre son propre maitre et décider pour soi sans en réferer à un autre. C'est mon utopie idéale.
Il faut que l'humain cesse d'être un suiveur en recherchant des "sauveurs" ou des gens qui décideront pour lui.

Loli a écrit:Qu'appelles-tu socialisme de caserne ?

Ce qu'à été, très grossièrement hein, l'Europe de l'Est sous la domination soviétique. Des Etats fliqués à mort, où t'as le mot socialisme seulement pour désigner une pauvreté effroyable, hyper hiérarchisé. Bref, l'inverse de ce que devrait être le socialisme.

Ah ok, je te rejoins sur ton analyse.

Il faut trouver autre chose. Etre son propre maitre et décider pour soi sans en réferer à un autre. C'est mon utopie idéale.
Il faut que l'humain cesse d'être un suiveur en recherchant des "sauveurs" ou des gens qui décideront pour lui

ça c'est de l'utopie

non ce n'est pas de l'utopie. La topie serait la pensée et la volonté qui l'anime. C'est une réalité, c'est le moi profond. Et tous les actes qui répondent à ce dynamisme ont un lieu où ils s'expriment, notre environnement proche.

C'est le sens que donnent les écritures saintes quelles qu'elles soient quand il y est parlé de donner autour de soi un peu de soi.

si tu préfères : je pense donc je suis.

et je ne suis pas une utopie. donc penser n'est pas une utopie

mmarylou a écrit:

Il faut trouver autre chose. Etre son propre maitre et décider pour soi sans en réferer à un autre. C'est mon utopie idéale.
Il faut que l'humain cesse d'être un suiveur en recherchant des "sauveurs" ou des gens qui décideront pour lui

ça c'est de l'utopie

Ca parait utopique mais je ne pense pas que le concept " maitre, esclave " ou " sauveur, victime " soit une fatalité.

150 demandes pour vivre à Auroville sont déposées chaque années.

Cette cité est très attirante..

Dans un pays comme l'Inde, où la vie n'est pas des plus faciles, comment se fait-il qu'il n'y ait pas plus de demandes ?

Ce n'est nullement une critique de Auroville, c'est une interrogation : pourquoi un tel "paradis" n'est pas " envahi" ?


Quand on voit le rush des Africains vers l'Europe, et seulement 150 candidatures pour Auroville, cela m'interpelle.

Où est le " barrage" protégeant Auroville ?

Ce n'est pas un "paradis" qui a pour but de recevoir tous les malheureux de la terre, mais juste une ville qui se veut autonome, avec une charte basée sur un tout autre concept que notre société actuelle ( argent, pouvoir, propriété, gaspillage etc)

Charte qui doit être respectée par tous futurs aurovilliens., avec essai d'un an et conditions précises (voir la charte) pour savoir si le groupe t'accepte et si la personne se sent également en adéquation avec la philosophie de vie de la ville.

Je trouve ça bien de faire cet essai d'un an avant de se dire aurovillien.
Tout le monde n'est pas apte à se déformater de notre société actuelle, pour vivre comme à Auroville.
Et tout le monde n'a pas envie non plus... c'est bien pour ça que cette ville reste en petit format.
Et j'ai presque envie de dire, c'est pas plus mal !

( J'ai ouvert un topic sur Auroville. Si tu veux continuer à en parler, allons sur le topic prévu à cet effet )

Avoir un idéal empêcherait-il de vivre la réalité ? 

Je mets ce sujet dans les utopies car ça peut se rapporter à l'imaginaire d'un monde idéal.

Je ne vois pas pourquoi. Un idéal sociétal ou politique par exemple est fait de chose qui sont réalisable et donc bien concret. Ils ne restent pas dans le domaine de l’imaginaire.

L'image d'un idéal est souvent fondée sur des exigences irréalisables, car elle gomme souvent la réalité humaine du caractère humain. ( c'est mal dit, je sais)
Etre perfectionniste et vouloir un monde hautement idéal ne permettra jamais sa réalisation...à part dans sa tête.

M'enfin, il me semble.

C'est un peu comme avoir l'image de l'homme ou la femme idéale, et ne jamais le (ou la) rencontrer dans la réalité, justement parce qu'elle n'existe pas.

LA PERFECTION

Il était une fois un homme parfait et une femme parfaite qui se rencontrèrent. Après s'être fait la cour, ils se marièrent. Leur union était bien sûr parfaite. Une nuit de réveillon de Noël, ce couple parfait conduisait sa voiture parfaite le long d'une route déserte lorsqu'ils remarquèrent quelqu'un en détresse sur le bord de la route.


Étant parfaits, ils s'arrêtèrent pour donner leur aide. La personne en détresse était le Père Noël, avec sa hotte remplie de cadeaux. Ne voulant pas que des milliers d'enfants soient déçus une veille de Noël, le couple parfait prit le Père Noël et ses jouets à bord de la voiture et l'accompagnèrent pour la distribution des
cadeaux.


Malheureusement, à cause du mauvais temps, le couple parfait et le Père
Noël eurent un accident : seulement l'un d'entre eux survécut à cet
accident.



Lequel ?

Voir la solution ci-dessous

Spoiler:

Pffffff même pas vrai. moi j' en connais des hommes parfait
Mouaaaaa je suis plus que parfais du subjonctif......

Excellente la petite histoire !  

Petite citation sur avoir un idéal :
« On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. »
de Douglas MacArthur

On a tous un idéal, c'est évident...c'est ce qui nous permet de rêver.

Et nous marchons en équilibre comme sur un fil invisible entre rêves et réalités

Utopies réalisables

Yona Friedman est un architecte né à Budapest en 1923.
Dans « Utopies réalisables », écrit en 1974 et revu en 1999, il tente de construire une théorie objective et cohérente des organisations sociales. Pour lui, les utopies apparaissent comme des remèdes à une insatisfaction collective. Elles peuvent devenir réalisables si elles obtiennent un consentement collectif.
Yona Friedman s’attache plus particulièrement dans son livre aux « utopies sociales non paternalistes réalisables » qui sont, d’après lui, les formes d’organisations les plus stables et les plus réactives aux contraintes de l’environnement. Il introduit le concept important de « groupe critique », selon lequel, un groupe ne peut plus assurer entre ses membres une communication conforme à ses buts, lorsqu’il dépasse une certaine taille, ce qui rend impossible la réalisation de toute utopie « universaliste ».

Voici son livre en ligne Bonne lecture !



http://www.esprit68.org/utopies.html#24

Merci, ça m'a l'air intéressant.